Dans la course à l’emploi les candidats ne manquent pas d’imagination pour se faire remarquer.
Ils se présentent à grand renfort de CV et lettre de motivation qui collent au mieux voire parfaitement aux profils recherchés. Une chance, une aubaine pour le DRH ou le cabinet rh ? Pas toujours.
Certains candidats n’hésitent pas à s’inventer des compétences et des expériences imaginaires. Cette pratique se répand de plus en plus; devenir bilingue en un clin d’œil ou être diplômé d’une grande école sans jamais s’être assis sur ses bancs.
Cela augmente les chances de se distinguer du lot, mais ce n’est pas sans risque, loin de là.
Les DRH ne sont pas démunis face à cette délinquance, ils ont à leur disposition des tests techniques et de personnalité.
Si la pire chose à faire est de falsifier son CV, la meilleure est encore la transparence.
- Premièrement, les DRH cherchent une personne qui sera à l’aise et en confiance à son poste. Une personne insuffisamment compétente sera bien plus sujette au stress et sera constamment sur ses gardes de peur d’être découverte. Ils n’ont aucun intérêt à piéger les candidats.
- Deuxièmement, les DRH se transmettent des dispositifs de contrôle de référence et de sécurité, des moyens supplémentaires pour démasquer les falsificateurs ce qui peut parfois mener devant la justice.
La découverte de fausses informations après signature du contrat et période d’essai provoque à coup sûr la perte de confiance de l’employeur mais plus grave encore, elle risque d’entraîner un licenciement ou l’annulation du contrat de travail.
Ces décisions ne peuvent-être prisent que par le conseil des Prud’hommes. Conseil qui prend en compte les compétences du salarié à son poste et si celles-ci sont suffisantes le conseil ne retiendra pas sa faute.
En revanche pour les professions protégées, c’est-à-dire les professions nécessitant un diplôme pour être exercées comme médecin, architecte ou avocat par exemple. Dans ces cas, les sanctions sont bien plus lourdes. En effet ces fraudeurs risquent des poursuites pénales pour faux et usage de faux et/ou exercice illégal.
Les peines encourues varient suivant la gravité et peuvent aller jusqu’à 45 000 euros d’amende et trois ans d’emprisonnement.
Voici une liste non exhaustive des mensonges les plus courants :
- invention d’un diplôme (dans le but de crédibiliser ses compétences ou même d’appuyer le mensonge sur ses compétences),
- amplifier des compétences et des responsabilités (avoir « participé à » devient « chargé de »),
- âge, situation maritale (trop jeune = pas assez d’expérience, trop âgé = salaire plus élevé, une femme mariée ou fiancée entre 25 et 35 ans = congé maternité probable alors que le congé paternité se démocratise, etc.),
- adresse (déménager rien que pour son CV dans le but de ne pas être écarté),
- le salaire antérieur (souvent modifié à la hausse ou à la baisse dans le but d’obtenir un salaire plus élevé que le précédent ou éviter de dissuader le recruteur),
- les langues parlées (bilingue, polyglotte, parler couramment une langue sur le papier est très facile mais gare aux recruteurs réellement bilingue),
- centres d’intérêts (pratiquer un sport collectif plutôt qu’individuel pour montrer ses aptitudes à travailler en équipe).
Il faut retenir que tricher dans son CV vous sera préjudiciable dans votre recherche de travail. La sincérité est donc mère de votre prochaine réussite.
Bonne journée à tous, le cabinet RH Bordeaux : votre consultant en ressources humaines.